Modéré par : Pierre Alexandre M’Pelé, directeur éditorial de GQ France.
Intervenants :
– Albert Moukheiber, docteur en neurosciences.
– Martin Page, auteur et éditeur.
– Nabil Harlow, chanteur.
– Louis Albi, chanteur.
– Dr Jean-Victor Blanc, Psychiatre et fondateur Culture Pop & Psy.
Sujet : Un stéréotype encore très répandu aujourd’hui sous-entend que les hommes, les “vrais”, ne parlent pas de leur santé mentale. La verbalisation des émotions, l’introspection et le fait de prendre soin de soi sont encore trop souvent associés au genre féminin, et considérés comme dépréciatifs. Pourtant, contrairement à ce que ces clichés virilistes voudraient nous faire accroire, Boys do Cry. La masculinité toxique engendre ainsi de la détresse psychique. Les études montrent que les hommes sont représentés dans 75% des suicides et 75% des personnes souffrant d’addictions [1]. Les réflexions actuelles sur les stéréotypes de genre sont un espoir pour une meilleure prise en charge de la santé mentale masculine.
[1] Affleck, Can J Psychiatry, 2018